Après quelques tests au printemps dernier, je suis à même de
vous dire que la parution de mon blog sera dorénavant plus constante. Pour cette chronique, je vous propose Le
Chercheur d’âme de Steve Laflamme. Un
beau gros pavé comme on les aime. Côté
bière, le réchauffement de ces derniers jours ma pisté vers une bière
commerciale bien connue la 1664-blanc. Bonne
lecture.
1 POLAR
Lutte… à finir !
Il me fait un peu drôle de parler
de ce roman. La raison en est bien
simple. Steve Laflamme et moi avons un
parcours similaire. Lui aussi est
professeur de littérature dans un cégep.
Il enseigne, comme moi, la littérature policière. Nous partageons la même passion pour les
littératures de genre. On se côtoie parfois
dans certaines manifestations littéraires, possédons à peu près les mêmes amis
dans ce milieu. Il vient de publier son
premier polar et je publierai le mien en 2018.
Bref, plusieurs raisons qui font que je devrais peut-être me taire
plutôt que d’aborder la critique du roman Le Chercheur d'âme.
Mais pourquoi se priver quand l’exercice est positif?
Plusieurs victimes d’un tueur en
série sont retrouvées, le visage à moitié arraché. Modus operandi semblable à chaque fois. Toujours la même signature : des noms,
des numéros, des inscriptions ayant le mystérieux monde de la lutte amateur et
professionnelle comme référence. C’est
Xavier Martel qui mène l’enquête. Un
entêté, un passionné au passé trouble qui fait cavalier seul en éclaboussant
tous ceux qui se trouvent en relation avec lui.
Plus ou moins détesté par son entourage, par ses collègues et patrons
qui continueront de l’épauler sans relâche, Martel met à jour de vieilles
histoires, de vieilles blessures… et crée scandale après scandale. Mais les meurtres s’accumulent même si l’étau
se resserre autour du tueur. Vous pensez
être au bout de vos peines? Le tueur a
toujours un coup d’avance… parfois plus.
Même quand on croit le tout terminé, l’histoire repart de plus belle,
Laflamme nous menant par le bout du nez jusqu’à la toute fin.
Le Chercheur d’âme est un
thriller de type page turner. Ceux qui,
comme moi, déteste la mode des romans qui nous présentent une mise en place de 150-200
pages de lecture sans nous offrir d’action, seront ici servis. De l’action, il y en a. Peut-être trop? Jamais trop diront certains. Un meurtre de plus ou de moins? Le dosage est plus qu’important. Dans le roman de Laflamme, les
rebondissements sont multiples, le suspense présent à souhait, le tout parsemé
de scènes bien gores comme on les aime.
Certes, Le Chercheur d’âme est un
projet ambitieux pour un premier roman.
Peut-être too much à l’occasion comme l'on dit certain.
Mais même si Laflamme a parfois de la difficulté à doser (surtout en ce
qui concerne le personnage de Martel), le sentiment final est que le pari est
entièrement réussi. Le constat est,
qu’il ne s’écrivait pas, il y a vingt ans, des romans policiers de cette
qualité au Québec outre, peut-être, quelques romans de Christine Brouillet et
Jean-Jacques Pelletier. Ce premier essai
(d’autres suivront) place Laflamme dans le sillage des Michaud, Seymour, H.
Gagnon et autres plumes québécoises qui sont en plein âge d’or de notre roman
policier. Je déteste le jeu des
comparaisons, mais pour plusieurs raisons Le Chercheur d’âme n’est pas sans
rappeler l’Âme du mal de Maxime Chattam, premier titre de la trilogie du mal de
l’auteur français. Voilà l’exemple d’un
autre projet un peu trop ambitieux qui est devenu une référence et qui a fait
les beaux jours de l’écrivain Chattam.
Souhaitons-en tout autant à Steve Laflamme dont Le Chercheur d’âme a
tout pour plaire.
Le roman est finaliste au Prix
Roman du Salon de livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Vous pourrez d’ailleurs y rencontrer l’auteur
jusqu’à dimanche.
Le Chercheur d’âme
Steve Laflamme
Éditions de l’Homme
2017, 461 pages
1 BIÈRE
Bière 1664 Blanc
Fin septembre. L’été a pointé le bout du nez de belle façon
et plusieurs se sont repris pour des rendez-vous manqués plus tôt dans la
saison. Un soir de fin de semaine, au
dépanneur du coin, c’était le défilé des caisses de bière ou comme l’aurait dit
notre Plume national : La balade des caisses de 24.
N’étant pas en reste, mais plus
raisonnable avec mon pack de 12, j’opté pour la 1664 blanc. Je sais, je sais… c’est une bière de type
commercial. Une fois n’est pas
coutume.
La 1664 attire par la jolie forme
de sa bouteille bleue. Oui bleue. À la lumière, on y devine déjà la pâleur de
la bière. Oui, une blanche vraiment
blanche qui peut rappeler par sa couleur et sa fraîcheur la nouvelle Stoychev
de la microbrasserie du Lac-saint-Jean de Saint-Gédéon dont je vous parlerai
sous peu.
Ainsi la 1664 est douce et
désaltérante. C’est une bière fruitée et
aromatisée à la coriandre et aux agrumes mais qui se différencie des autres
bières actuellement de ce type qui se ressemble presque toutes. Celle-ci est une vraie bière d’été. Dommage qu’elle ne soit pas fabriquée que
d’ingrédients naturels.
https://www.beertime.fr/1664/biere-blanche/1664-blanc